Frontiere
Intanto, proprio oggi, 2 di maggio, 200 tunisini rimasti bloccati a Ventimiglia hanno iniziato uno sciopero della fame collettivo in stazione.
Contre les frontières
avec ceux , celles qui subissent et réagissent
Ancienne frontières qui réapparaissent, nouvelles qui se dessinent à l’horizon, avec en commun la volonté arbitraire de celles et ceux qui détiennent le pouvoir dans l’Europe forteresse.
Le même système contre ceux et celles qui se révoltent en Afrique du Nord, a ses bases et son centre d’oprations ici, en Europe, et celui qui décident de nos vies, de nos consommations, qui nous obligent à vivre dans un monde nocif, divisé, et carcéral. Le même argent le même pétrole!
Une expérience libertaire, près de Ventimiglia se trouve devant une énième urgence, crée par une Europe avec toujours plus de barrières et de lois répressives envers celles et ceux qui n’ont pas le pouvoir (parce qu’ils et elles ne l’ont pas ou ne le veulent pas).
Des centaines de Tunisien.es veulent passer en France, France qui ne les veulent pas, qui militarisent les frontières et les repoussent à coups de violences policières.
La plupart de ces personnes vont d’un “centre d’accueil” gérer par la Croix Rouge à la place de la gare très militarisée d’une ville raciste et indifférente. La même situation se produit dans toutes les villes d’Europe, démontrant le fait que les frontières ne sont pas des simples lignes tracées entre deux Etats mais aussi des murs et des barrières à l’intérieur des villes : Centre d’Identification et d’Expulsion (CIE, équivalent des CRA en Italie), système carcéral, aéroports et ports d’où les personnes sont expulsées.
Les révoltes en Afrique du Nord ont affronté des régimes de contrôle et ouvert les frontières vers lEurope. Aujourd’hui, celles et ceux qui ont participé à ces révoltes sont en train de lutter dans les C.I.E. Et maintenant portons les dehors! Pour cela, il est nécessaire de s’organiser peu importe d’où nous venons, de reconnaitre des objectifs communs et d’attaquer.
Pour ceux et celles qui pensent que les frontières et ceux qui les contrôlent sont des obstacles et des ennemis à la construction de rapports humains libres naissant spontanèment du désir d’une action de solidarité et de complicité, qui veut se transformer maintenant en une volonté et une lutte pour un monde sans frontières, sans opressions, respectueux de la terre dans laquelles nous vivons tou.te.s.
Comment être solidaires des personnent qui se révoltent contre chaque frontière et prison ?
Comment entraver la machine d’expulsions et de refoulements ?
Comment rendre concrète l’opposition aux responsables de tout ça ?
Pour celles et ceux qui veulent se confronter sur ces questions et porter des réponses concrètes et matérielles … NOUS CHERCHONS DES COMPLICES !
Le rendez vous est le 7 et 8 MAI dans un lieu libéré de la vallèe Nervia
pour infos : senzafrontiere78@gmail.com
Apportes une tente, duvet, un verre , une assiette et de la bouffe à partager…
Tout écologique et zéro poubelle !